Le succès de la première expérience dans la production intensive de maïs est dû en partie à la bonne collaboration entre les services du Conseil agricole et le PDAIG. En effet pour optimiser les chances de réussite de l’opération auprès des producteurs qui ne sont pas suffisamment sensibilisés sur les bonnes pratiques liées à la semence de Kabamanoj, le PDAIG a mis à mis à contribution les services de ANPROCA pour l’encadrement des producteurs sélectionnés et le suivi des activités culturales. Ainsi, les techniques de lutte contre les nuisibles, les modes de semis approprié et l’entretien des cultures ont fait objet de formation au profit des producteurs.
Près de 5 mois après la mise en pratique des formations reçues, les premiers effets commencent à se faire ressentir dans les champs. ‘’ Le niveau d’épiaison est appréciable ‘’, témoigne un producteur de Labé. Cet autre quant à lui, insiste sur le respect de la distance entre les plants.
Siguiri : Plus de 200 T. de maïs déjà récoltées à Niandakörö et Tintiwoulén
Identifié comme grand producteur de maïs depuis près d’une quinzaine d’années, Kabinet Diakité ne croyait pas qu’un mois et demi après les premiers semis son champ de maïs atteindrait une telle vitesse de croissance. Exploitant ‘’confirmé’’, comme le surnomment ses proches dans la préfecture de Siguiri, Diakité, la cinquantaine révolue, savoure les effets des premières pluies sur ses champs. C’est sa première expérience avec le Kabamanoj, cette variété hybride acquis par le PDAIG, grâce à un financement de la Banque Mondiale. Celle-ci offre des particularités jusque-là méconnues dans cette région : la semence ‘’Kabamanoj ».
Dinguiraye : la production passe de 4 à 9 tonnes à l’hectare
A Dinguiraye, les producteurs tiennent le peloton de tête dans la production du mais Avec 773 ha de plaines emblavées dans la cadre de l’initiative maïs, le taux moyen de rendement à l’ha tourne autour des 9 tonnes, contrairement aux années précédentes. Cette année, les producteurs devront engranger environ 6.000 tonnes de maïs. Une prouesse due en partie au suivi régulier des paysans par les agents des services techniques et des conditions météorologiques favorables. « Contrairement aux années précédentes.
Ils ont témoigné
Macky Mbonet Guissé, membre de la société te Civile, producteur de mais, dinguiraye : ‘’ C’est que je peux retenir en voyant la production, c’est un sentiment de fierté et de réconfort, car la semence qui nous a été livrée par le PDAIG est de bonne qualité. C’est que je peux retenir en voyant la production, c’est un sentiment de fierté et de réconfort. ‘’
Ousmane Doumbouya, Président du groupement ’Fasso Dèmè’, Siguiri : ‘’ Cette semence est adaptée à notre climat, son cycle est court et le maïs qu’il produit est riche en protéine, justement ce dont ont besoin les aviculteurs. Jamais durant toutes ces années passées à cultiver la terre, je n’ai vu une semence pousser aussi vite .‘’
Kabinet Diakité, producteur de maïs à Mandiana : ‘’ Cette variété appelée ‘’Kabamanoj’’, nous ne la connaissions auparavant. Elle nous a permis d’apprendre beaucoup de choses en matière de bonnes pratiques culturales. Cette année, nous étions à à peine 4 tonnes à l’hectare ‘’